Biographie du Chevalier SAQUE Aubin (1858-1945), capitaine au long cours
Quarante années durant, de la fin du XIVème au début du XVème siècles (1378-1417), l'Europe chrétienne se scinde (d'où le nom de schisme : "Acte par lequel un groupe de personne appartenant à une confession religieuse, se sépare de celle-ci et reconnaît une autorité spirituelle différente.") en deux courants rivaux.
Cette crise survient en Europe en pleine guerre de Cent Ans, à la faveur des transformations d'un système féodal que ne répond plus aux besoin d'une société en pleine mutation. En effet, l'Eglise romaine n'a plus le rôle culturel et social qui était le sien au début du Moyen-Âge et qui l'avait rendue indispensable à l'exercice du pouvoir. Au Moyen-Âge tardif, les mutations économiques induisent la création d'Etats modernes, que l'Eglise n'a plus les moyens de rassembler culturellement. Sur le terrain politique, cela se traduit par l'affrontement du roi de France Philippe IV dit le Bel et du pape Boniface VIII, qui cherchent à affirmer la primauté absolue de leur pouvoir.
Ces tensions et conflits aboutissent dans un premier temps à l'installation en 1309 de la papauté en Avignon, puis en 1378 au Grand Schisme avec l'élection de 2 papes, Clément VII installé à Avignon et Urbain VI installé à Rome. Inscrit dans une crise profonde du sentiment et de la pensée, ce Schisme est donc marué par deux successions pontificales siultanées, l'une à Rome et l'autre à Avignon ; les tenants en titre étant qualifiés d'antipapes par leurs adversaires. L'Eglise, dont une partie du rôle social et cuturel a été prise en charge par la bourgeoisie depuis le XIIIème siécle, sort moralement et spirituellement affaiblie de cette crise : le gallicanisme se développe, les particularismes nationaux s'exarcerbent, le sentiment religieux se modofie, de nouvelles hérésies émergent.
En 1394, à la mort de Clément VII qui siège à Avignon, les cardinaux avignonnais élisent Pedro de Luna pape le 28 septembre 1394 : il prend le nom de Benoît XIII. Dans son camp se rangent la France, la Castille, l'Aragon, le Portugal, l'Ecosse, la Bretagne, la Savoie et le royaume de Chypre. Il fait ainsi face à Boniface IX élu à Rome en 1389 à la mort d'Urbain VI. Le roi de France Charles VI dit le Bien-Aimé demande aux 2 papes de se démettre. Après de nombreuses tractations diplomatiques et devant leur refus, l'université de Paris lance en 1398 une soustraction d'obédience, et le conseil national des évêques de France vote une ordonnance retirant au pape les bénéfices et les taxes ecclésiastiques perçus en France, au profit du roi de France.
En réponse à sa soustraction d'obédience, Benoît XIII s'enferme dans son imposant palais à Avignon, où vient l'assiéger Geoffroy le Meingre dit Boucicot, à la tête de l'armée du roi de France. Parmi les familiers qui composent la cour de Benoît XIII et qui sont enfermés avec lui, se trouve François de Pau, le seigneur de Cervèra.
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Le 17 juillet 1879, le conseil municipal de Banyuls-sur-Mer prend la délibération suivante : "L'an 1879, le 17 du mois de juillet à 7 heure du soir ; Le Conseil municipal de la commune de Banyuls-sur-Mer dûment convoqué par M. le Maire, s'est rassemblé au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de M. Pascal (Thomas) Maire [le beau-frère de Commandeur DOUZANS Sylvestre (1832-1917), de l'Officier DOUZANS Joseph (1839-1911),de l'Officier DOUZANS Marius (1848-1898), et l'oncle du Chevalier BELLE Fortuné (1862-1935)], Pour la session extraordinaire autorisée par M. le Préfet le 15 juillet courant ; (...) M. le Président expose à l'assemblée les avantages qu'il y aurait pour la commune à posséder un abattoir ; Vu la nécessité d'augmenter dans la mesure du possible les revenus budgétaires de la commune ; Considérant que depuis longtemps déjà, la population réclame avec insistance pour cause de salubrité publique, un local destiné à l'abattage des bestiaux pour assainir les rues du village où s'abat actuellement le bétail; Le Conseil municipal reconnaît à l'unanimité a nécessité d'un abattoir et en vote en principe la construction tout en réservant l'approbation de M. le Préfet. En outre, il charge M. le Maire de choisir un emplacement convenable et faire dresser les plans et devis par l'architecte qui nécessitera la confiance. Fait et délibéré les jours, mois et ans que dessus ; Banyuls-sur-Mer le 17 juillet 1879. (...)"
Dans la foulée, le 20 août, le conseil municipal choisit l'emplacement de l'abattoir projeté : il sera bâti à l'entrée nord de la commune de Banyuls-sur-Mer, dans "l'anse de las Elmas" : "(...) Reconnaissant les avantages que présente le choix de l'emplacement désigné aux divers points de vue de la proximité des lieux, de la facilité de l'aménagement de la construction projetée, de l'abondance de l'eau douce et du voisinage de la mer (...) autoriser à procéder à l'acquisition d'un terrain nécessaire à la construction d'un abattoir communal ; parcelle de terrain (...) contenant ensemble 444 mètres-carrés estimés à la somme de 282 francs et appartenant aux propriétaires qui ont souscrit la promesse de vente annexée à la présente délibération (...)"
La municipalité envoie le dossier de l'abattoir projeté au Préfet de Perpignan, qui nomme « M. Tastu, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées », afin d'examiner la faisabilité du projet.
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