La spécialiste du rôle et du poids des femmes dans la Résistance, l'historienne Diane de Vignemont questionne malicieusement : "Quel rapport y a-t-il entre le général de Gaulle et un fromage à tartiner très populaire dans l'Hexagone ? Une petite phrase malheureuse du grand homme : il avait traité les Français de veaux. Voici comment ils ont répondu à cette petite vacherie.
Voici une activité qui occupait nos fins de pique-nique dans les années 60. La célèbre vache dessinée par B. Rabier cachait en effet un portrait très connu à l'époque pour peu qu'on la fasse pivoter légèrement, rien moins que celui du Chef de l'Etat, le général de Gaulle !
Arte, Emission "Anekdot", Episode "de Gaulle", 2020
En jouant sur le tracé, on pouvait varier le portrait pour obtenir plutôt un de Gaulle jeune et mince de 1940 ou un de Gaulle plus empâté et plus représentatif des années 1960.
Charles de Gaulle a dit : « Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ? ». Cette citation prend soudain un tout autre sens...»
Ce clin d'oeil malicieux de l'illustrateur Léon Bel (s'inspirant du travail de Benjamin Rabier l'un des plus grand illustrateur animalier), sur la boite d'un fromage français produit en série, et très prisé des Français, démontre l'envergure prise par la haute stature du général Charles de Gaulle, dans l'imaginaire collectif français de l'après-guerre.
Le fait que la haute stature du général ait aussi été rapprochée d'un type de tire-bouchon auquel il été a donné son nom, indique l'affection toujours un peu frondeuse, que les Français portent à l'homme qui s'est dressé contre le nazisme en 1940, puis que les citoyennes et les citoyens ont élu au poste de Président de la République en 1958.
Etre associé à la fois au vin et au fromage, c'est entrer de plain-pied et par la grande porte au coeur de la culture populaire française.
Durant ses recherches l'historienne Diane de Vignemont, dont les études portent sur le rôle et le poids des femmes dans la Résistance, a mis au jour l'implication des "tricoteuses américaines" au côté des Forces de la France libre (F.F.L.), dès l'année 1941.
En 1941 alors que les Etats-Unis d'Amérique ne sont pas encore entrés en guerre, nombre de Françaises résidant aux Etats-Unis d'Amérique se mettent au tricot. Grâce à l'organisme de secours français libre, ces tricoteuses bénévoles sont approvisionnées en laine, qu'elles transforment en caches-nez, chaussettes et chandails. Les fruits de leur travail est centralisé au "chapter" new-yorkais. Accompagnés de vivres, d'argent et de médicaments, les vêtements confectionnés habillent les équipages qui escortent les convois de secours entre l'Angleterre et les territoires français libres (Maghreb, Afrique, Asie...), ainsi que les Françaises et les Français libres, ayant pu regagner l'Angleterre ou les territoire français libres.
Un jour d'octobre 1941, l'organisme de secours français libre de New-York City reçoit une lettre écrite par "un groupe de dames" du Mild-West qui se propose non seulement de tricoter bénévolement, mais en plus de fournir lui-même la laine. La seule condition que pose ce groupe est de pouvoir glisser dans chaques pièces tricotées, une citation tirée de la Bible. Dans l'entretien qu'elle a donné à l'historienne Diane de Vignemont, l'une des tricoteuses françaises volontaires explique malicieusement : "Bonne affaire de ne pas avoir à fournir la laine ... mais on a jamais su quelle avait été la réaction des Français libres devant ce message inattendu !!"
Quasiment un siècle plus tard, Le Souvenir Français se souvient et rend un chaleureux hommage à l'élan patriotique et philanthropique qui a conduit par delà l'océan Atlantique, "les tricoteuses américaines" à apporter tous leurs secours aux Forces de la France Libres. Merci Mesdames.
C'est avec tristesse que nous avons appris le décès d'Albert Callis en sa 85ème année, le 30 avril 2020. Il nous a quitté en son domicile, entouré de l'affection des siens.
Nous présentons nos condoléances à sa soeur, à son épouse, à sa fille, à son beau-fils, ainsi qu'à ses petits-enfants et ses arrières-petits-enfants.
Adiù Albert ! Ton sourire, ta bienveillance, ta pétillance, ainsi que ton amour pour ton village natal et ton érudition sur son histoire nous manqueront.
Pour découvrir le travail qu'Albert avait consacré à l'histoire de Banyuls-sur-Mer, suivez le lien ci-dessous :
Vous trouverez le témoignage du jeune Albert, concernant l'évacuation de Banyuls-sur-Mer par les autorités allemandes, durant l'année 1944, dans les ouvrages ci-dessous :
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Profitons de ce temps de confinement pour regarder une vidéo aux propos clairs et facilement accessibles, réalisée par le vidéaste Histony maître de conférence en histoire contemporaine, afin de s'interroger sur la méthode que suit l'historien, ainsi que sur les interrogations qui prévalent lorsqu'il s'agit pour lui d'écrire la parcelle d'histoire qu'il étudie.
Par lettres royales, en 1653, tous les biens, honneurs et titres d'Anna de Rocaberti (15) et de ses héritiers, sont transférés à Jacques de Souillac (16), seigneur de Châtillon, maréchal de camp des armées de Louis XIV et lieutenant du roi pour le Roussillon et la Cerdagne. Il devient ainsi le premier seigneur de Banyuls-Cervéra non natif de Catalogne, et non issu de la famille de Pau.
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Sa majorité atteinte, Béatrix de Pau (11) prend la fonction de seigneur de Banyuls-Cervéra. Elle se marie en 1525 avec François de Rocaberti seigneur de Belléra. Le couple donne naissance à 3 fils : François, Jacques et Antoine.
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Si Guillhem (A) seigneur de Cervéra et Bérenger (5) seigneur de Banyuls avaient cohabité pacifiquement. Il n'en va pas de même pour leurs descendants et successeurs respectifs. A la mort de Bérenger (5) en 1395, son fils Joan (6) lui succède à la fonction de seigneur de Banyuls. Dans la foulée, il déclare la guerre à François (B) qui a succédé à son père à la fonction de seigneur de Cervéra. En 1407, une paix définitive est signée entre les 2 seigneurs.
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Durant l'année 1248, le Comte d'Empurias décide d'affermir son pouvoir sur la frange littorale nord de son comté, qui confronte le comté voisin du Roussillon. Du col de Banyuls jusqu'à la mer, il crée un nouveau fief, c'est-à-dire un domaine terrien et les droits seigneuriaux qui y sont liés, qu'il cède moyennant le paiement d'une conséquente participation financière, à un de ses familiers : Guillhem de Pau (1). Pour marquer son nouveau pouvoir dans son fief, en 1249 Guillhem (1) le premier "donzell" (damoiseau = seigneur puis baron) reçoit l'autorisation de se faire bâtir "una força" (= une maison fortifiée) sur le territoire de la "parrochia de Sancta Maria de las Abellas".
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En présence du bureau composé de : Jean-Pierre Reig Président, de Françoise Magne Secrétaire, de Christian Roque membre actif, et Jean Louis Aroles Trésorier (excusée Christine Salles membre actif), réunis dans la salle Jean Jaurès le 11 février 2020 ;
Nous ont honoré de leur présence : Madame GLIN représentant le Général GLIN, Délégué Départemental du Souvenir Français ; Monsieur Jean Michel Solé, Maire de la Commune ; Monsieur Jacques Jourda, Délégué Départemental adjoint en charge du Secteur Albères Côte vermeille Vallespir du Souvenir Français ; Monsieur Henri Roger Trésorier Départemental du Souvenir Français et la secrétaire adjointe ; Madame Josiane Manson, Déléguée chargée des Jeunes Drapeaux de la DG 66 et présidente du Comité SF de Saint-Jean-Lasseille Présidente régionale de l’Amicale des Anciens de la 2ème D.B. ; Monsieur Raymond Mallol, Président du Comité du Souvenir Français d’Argeles-sur-Mer, Président de l’Association « André Maginot » d’Argeles) ; Les porte-drapeaux Souvenir Français et « André Maginot » ; Madame Raymonde Lecomte, Présidente de l’ASAME ; Monsieur Raphael Perez, Président de la FNACA ; Monsieur Louis Reig, Président de l’Amicale des Anciens Marins ; Monsieur Roger Rull, membre de la FNACA
Après avoir exposé les actions entreprises et menées à terme durant l’année 2019 le président a annoncé son souhait de démissionner de sa fonction ; Françoise Magne après avoir exposé son rôle au sein de l’association a exprimé le souhait de se retirer pour des raisons personnelles ; Le trésorier à exposé le bilan financier ;
Après la prise de parole de Monsieur Jourda qui a rappelé les objectifs du Souvenir Français (guerre de 1870 et jumelage), suivie par celle de M. le Maire, une remise de diplômes et de décorations a été effectuée pour services rendus au SF : Françoise Magne a reçu la médaille de bronze remise par par Monsieur le maire, et Jean-Louis Aroles a reçu la médaille de bronze remise par Jacques Jourda.
Un livre de la Délégation Générale a été remis à Monsieur le Maire par Monsieur Henri Roger représentant le Délégué Départemental